Saturday 27 August 2011

Solitaire du Figaro : Jeremie Beyou double vainqueur de la Solitaire du Figaro - la fureur de vaincre




Jérémie Beyou with the champagne. Image copyright Alexis Courcoux-Jean-Christophe Marmara/Le Figaro.

par Laurence Déguernel - Caraës

A 35 ans, Jérémie Beyou remporte la Solitaire du Figaro pour la deuxième fois et trois étapes sur quatre. En 2005, il la remportait devant deux anciens vainqueurs, Michel Desjoyeaux et Kito de Pavant. Six ans plus tard, sa victoire est sans appel, après avoir remporté trois étapes sur quatre devant Fabien Delahaye (Port de Caen Ouistreham) et Erwan Tabarly (Nacarat). Les dernières heures ont été terriblement disputées à l'image des douze secondes qui séparent Jérémie Beyou de son dauphin sur cette dernière étape, Paul Meilhat (Macif 2011).

- Une victoire sans appel
- Les premiers mots de Jérémie Beyou
- Ce que représente la Solitaire du Figaro pour lui
- retour sur les quatre étapes
- BPI, une très belle histoire
- Portrait
- Palmarès
- Le groupe BPI

Une victoire sans appel

"Bien heureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière..." disait Michel Audiard. Il fallait l'être durant cette ultime étape de la Solitaire du Figaro, entre les Sables d'Olonne et Dieppe !!! Jérémie Beyou, Fabien Delahaye, Erwan Tabarly et Paul Meilhat se sont battus comme des chiffonniers, à ne pas se lâcher d'une demi-longueur de bateau. Au final, c'est Jérémie Beyou qui décroche la lune douze secondes devant Paul Meilhat ! Il rentre dans le clan très fermé des doubles vainqueurs de l'épreuve.

Cette victoire il la voulait, il la pensait et la préparait depuis trois ans. Lorsque, en 2009, il revenait sur la Solitaire du Figaro après quatre ans d'absence, son objectif était clair : la victoire. Mais en 2009 comme en 2010, même s'il a fait des coups d'éclat (il remporte deux étapes sur quatre en 2009), il manque de préparation. Une Solitaire, ça ne se gagne pas à quelques coups d'entraînements.

Cela exige un travail de préparation aussi précis que celui d'un orfèvre. Tout est passé au crible, analysé, optimisé, de la préparation de chaque centimètre du bateau, aux voiles, en passant par l'analyse des conditions météo des éditions précédentes, la préparation physique, l'alimentation et le mental. Jérémie Beyou n'a pas de préparateur mental mais il a préparé cette course depuis si longtemps qu'il est arrivé au départ, extrêmement concentré sur son objectif. Rien ne pouvait le perturber. Aux escales, il était rare de le croiser. Il préférait rester dans sa bulle pour se reposer, étudier l'étape à suivre, ne pas se laisser distraire. Sa course, il l'a préparée au Pôle Finistère Course au Large ainsi qu'avec son préparateur François Guiffant et Christopher Pratt, skipper, qui a décortiqué avec lui les scénarios météo envisageables sur chaque étape. Cette course, il la voulait, il est allé au bout de lui-même, il a été impérial.

Perros Guirec mon amour ...

En 2005, Jérémie Beyou remportait l'épreuve dont le départ était donné de Perros Guirec. En 2011, le départ était donné à ... Perros Guirec. C'est aussi dans cette petite station costarmoricaine que Jérémie a rencontré sa femme et qu'il y passe quelques vacances.

Trois étapes sur quatre

Première étape Perros Guirec - Caen : Cinquième à la bouée Radio France devant Perros Guirec, il s'accordait le prix GMF, à Hand Deeps. Après avoir mené l'étape aux avant-postes, il termine 4ème, forcément déçu et déclare : " Durant la nuit, je n'ai pas réussi à mouiller mon ancre pour éviter le courant. Alors j'ai perdu du temps parce que, pendant ce temps, je ne faisais pas marcher le bateau. Je suis tombé dans un trou d'air, on ne voyait pas les nuages, le ciel était bouché, impossible de se placer."

Deuxième étape Caen- Dun Laoghaire : Dès le départ de Caen, Jérémie était dans le tempo et maîtrisait parfaitement ses choix de route. Les leaders au classement général changeaient au gré des positions, Jérémie restait toujours à moins d'un mille du leader, n'étant jamais pointé au-delà de la 5è place.

L'étape fut rude. Après la traversée de la Manche au près, la flotte progressait au louvoyage le long des côtes britanniques. Il fallait manier la tactique avec aisance pour arriver à Land's End, à la pointe britannique qu'il franchissait en tête. Jérémie ne quittait plus la tête de la flotte et creusait même l'écart peu de temps avant l'arrivée. Il franchissait la ligne d'arrivée en grand vainqueur.

Troisième étape Dun Laoghaire - Les Sables d'Olonne : Après un départ mitigé devant le port irlandais, le skipper de BPI choisissait de s'approcher au plus près de la côte pour bénéficier des effets de site. Dans la nuit, il prend le leadership de la flotte pour ne plus le quitter jusqu'à l'arrivée plus de 48 heures et 475 milles plus tard. Jérémie frappe un grand coup et s'octroie la victoire, une fois de plus.
Quatrième étape Les Sables d'Olonne - Dieppe : L'étape s'annonce compliquée à gérer. Jérémie caracole en tête avec Fabien Delahaye dès le lendemain du départ.

Il franchit le raz de Sein en tête, passe au ras des cailloux, s'octroie le grand prix GMF entre Ouessant et le phare du Four, est toujours en tête au phare de l'île Vierge lundi soir. A chaque zone de transition, il gagne quelques longueurs. La nuit est fatigante, à louvoyer dans les cailloux et dans la brume. Après un passage ralenti sous l'île de Guernesey et le raz Blanchard, ils forment un groupe de quatre avec Fabien, Erwan Tabarly (Nacarat) et Paul Meilhat et se marquent. Aucun d'eux ne veut rien lâcher, ils ont tous autant la niaque. L'un pour remporter l'étape, l'autre pour s'assurer une place sur le podium de la course. C'est une petite manoeuvre, un empannage qui permettent à Jérémie Beyou de franchir la ligne en tête, 12 secondes devant Paul Meilhat (Macif). Au classement général, Jérémie augmente encore un peu l'avance qu'il avait sur Fabien Delahaye de quelques secondes, 34 minutes et 43 secondes au final.

Jérémie Beyou à son arrivée au ponton à Dieppe


Jérémie Beyou en route. Image copyright Alexis Courcoux-Jean-Christophe Marmara/Le Figaro.

La dernière étape : "A la fin, c'était une super petite régate. Paul a empanné un peu trop loin. Et puis voilà ! J'ai bien géré, il faut un peu de réussite aussi. Toute la nuit c'était un peu longuet. Il y avait du marquage sur Fabien, je n'ai jamais été trop inquiet. A la fin je me suis dit que Fabien ce serait plus propre s'il était derrière. Il m'aurait battu 2 fois (il a remporté la première étape), je l'aurais battu 2 fois, voilà. Ca fait un peu cour de récré mais bon ! Et puis je me suis dit que ce serait bien que Fabien soit derrière alors je me suis rapproché de Paul, le vent est rentré un peu par derrière et on est revenu un peu sur Macif et à un moment tu te dis c'est bon, la Solitaire c'est dans la poche, une régate gagnée, ça a fait tilt. Je n'y pensais pas du tout à cette victoire d'étape et puis avec la réussite, j'ai beaucoup de chance. L a première partie de l'étape, je l'ai vraiment faite à ma main. Fabien était dans les mêmes parages que moi. Mais j'étais le premier à virer, le premier à aller à la côte au Four (Chenal du Four ndlr), le premier à aller vers la bascule en Manche. Quand ca a commencé à prendre feu sous Guernesey, je me suis dit qu'il était temps que je sois observateur."

La course : "Cette victoire, il faut que j'en profite, que je savoure. Tout était facile. Quand tout le schéma stratégique est très clair dans la tête, tu as une bonne vitesse, et ça fonctionne. (..) C'est un enchaînement de choses. Je me suis toujours dit qu'il y avait une méthode pour gagner à chaque fois. Il faut prendre en main sa façon de naviguer, ne jamais subir."

La Solitaire du Figaro : "C'est un truc de fou, un truc génial. C'est une ambiance sur l'eau, à terre, que tu ne connais nul part ailleurs. Des gens comme Claire de Crépy à terre, Jacques Caraës, le Docteur Chauve en mer, c'est de l'or en barres. Cette course est extraordinaire, c'est MA course préférée. Il y a des courses plus prestigieuses, différentes mais celle-là, c'est MA course de coeur."

La concurrence : "C'est intéressant de savoir ce que pensent les autres, l'influence que j'ai sur l'eau ...L'avenir sourira à Fabien Delahaye. Il est vraiment très bien, il va vraiment très vite. Je savais qu'il allait plus vite au portant. Je n'ai pas joué les gros bras, j'ai fait du gagne petit. Il a gagné une étape, il est tout jeune, comme Paul Meilhat. Ce n'est pas facile de revenir les battre, ils sont vraiment forts ; ce n'était pas évident de revenir et de dire, je vais gagner la Solitaire du Figaro. En 2009, quand j'ai dit à Claude Paoli que je voulais revenir, c'était des mots mais il y avait un paquet de boulot pour arriver à ça. Je suis vraiment super fier de ça, revenir pour gagner et arriver à gagner ! Ca restera une fierté."

Le Vendée Globe : "Ce serait vraiment pas de bol de ne pas être au Vendée Globe parce que j'ai la niaque pour bien faire, je sais bien faire, ça mettra un peu de spectacle sur l'eau. Il ne manque plus que le ou les partenaires et je ferai aussi bien que sur la Solitaire du Figaro en 2012 "

Claude Paoli, Présidente de BPI : "Il a de l'élégance".

En 2009, Jérémie portait les couleurs de Bernard Paoli sur la Solitaire du Figaro. Claude Paoli, sa femme, et ses enfants avaient décidé de soutenir amicalement et personnellement Jérémie Beyou, pour commémorer la disparition de leur mari et père. L'année suivante, Claude Paoli était toujours présente aux côtés de Jérémie qui portait alors les couleurs de BPI, tout comme cette année. Jérémie aura offert à Claude Paoli, à sa famille et à ses collaborateurs, le plus beau des remerciements ... et de l'émotion, beaucoup d'émotion.

Claude Paoli : "Je laisse aux experts parler des qualités de marin de Jérémie. Le mot qui va le mieux à Jérémie c'est Elégant. Il a de l'élégance dans sa relation à son sponsor : la façon dont il parle de nous, la façon dont il dit "Je me suis arraché pour mon partenaire". Ce soutien à Jérémie, je le vois comme un tremplin pour qu'il trouve un partenaire plus important parce que nous n'avons pas les moyens de le suivre plus loin. En interne, tous les collaborateurs sont très très fiers et très excités par cette fin de course ! Il est formidable, tout le monde est ébloui."

JEREMIE BEYOU - PORTRAIT

Les eaux de la baie de Morlaix doivent posséder des vertus insoupçonnées.

Aujourd'hui, c'est Jérémie Beyou, enfant du pays, qui entre dans le cercle très fermé des doubles vainqueurs de la Solitaire du Figaro. C'est ici qu'il a appris à naviguer sur ce bassin où la multitude des têtes de roches empêche d'envisager de mouiller un parcours de régate orthodoxe, où les courants suivent parfois des itinéraires peu recommandables. C'est ici qu'il a fait ses premières armes en dériveur puis sur les bateaux des aînés, tel son père ou Yvon Quillec chef d'entreprise et régatier insatiable qui embarquait des jeunots à la pelle sur des voiliers de course apprêtés comme des jeunes filles de jour de leur premier bal ou encore Bruno Jourdren qui porta le premier les couleurs de Carantec dans le monde de la voile professionnelle. La baie de Morlaix est un terreau qu'il faut savoir faire fructifier : Jérémie Beyou n'a eu de cesse, tout au long de sa carrière, de porter toujours un peu plus haut la barre de ses exigences. Il a vingt ans tout juste quand il débarque sur le circuit Figaro, tout en continuant de mener des études au sein d'une école de commerce.

La voile n'en est qu'au tout début de la professionnalisation ; en vivre est encore une gageure. Petit à petit, le jeune homme franchit les paliers qui l'amèneront à cette année 2005 où il rafle tout : Champion de France en Solitaire, il remporte l'ensemble des épreuves du circuit, y compris la mythique Solitaire du Figaro. De 1997 année de ses débuts, à 2005, il a déjà glané un titre de Champion de France, accédé plusieurs fois au podium de la Solitaire du Figaro. Son triomphe est donc tout, sauf une surprise.

La victoire de 2011 n'est pas que celle d'un doublé réservé à une poignée de coureurs. C'est aussi celle de l'achèvement d'une métamorphose. En 2005, quand il avait emporté le grand chelem, Jérémie Beyou se devait de combattre perpétuellement de vieux démons. Lui, le navigateur exigeant avec lui-même, perfectionniste jusqu'au bout des ongles, n'avait de cesse de s'inquiéter d'un revers de fortune improbable, au point de donner le sentiment qu'il en gâchait une part de son plaisir. Pourtant, la victoire appelant d'autres ambitions, c'est somme toute assez logiquement, qu'il envisageait de partir sur le Vendée Globe 2008-2009. Mais parfois le chat noir décide de vous mettre des bâtons dans les safrans.

C'est tout d'abord, une Route du Rhum qui se termine avant même d'avoir pu entrer dans le vif du sujet. Des raisons familiales impérieuses mettent fin à l'expérience. Certains, dans le petit monde qui gravite autour de la course au large ont vite fait de brûler les idoles qu'ils ont vénérées. Abandonner une course pour des raisons privées est un bon moyen de donner prise à des rumeurs parfois peu amicales. Pour Jérémie, la blessure est vive, même s'il ne regrette à aucun moment sa décision. Par la suite, deux démâtages dans la Barcelona World Race puis dans le Vendée Globe, conjoints d'un contexte économique difficile, auront finalement raison de la volonté de son partenaire de continuer l'aventure.

Paradoxalement, c'est peut-être là que Jérémie Beyou a trouvé la force de rebondir. En embarquant en 2009 aux côtés de Michel Desjoyeaux, il y découvre que l'on peut associer une féroce envie de gagner et une certaine décontraction. Il multiplie les expériences entre le monocoque de Michel et le trimaran géant de Pascal Bidégorry. Il affiche dès lors une joie de vivre et une sérénité nouvelle qui va se manifester dès l'été 2009, quand avec la seule aide d'une famille mécène, il enquille deux étapes de la Solitaire du Figaro, et devient un candidat plus que crédible à la victoire finale. Jérémie a aussi cette capacité à se remettre en question, à engranger les expériences, à reconnaître ce qu'il doit aux autres.

L'héritage est un don pour celui qui sait le recevoir : ainsi, très vite, Jérémie a pris conscience que sa génération, celle des trentenaires d'aujourd'hui, a bénéficié des premier pas du professionnalisme : « Les Jean Le Cam, Roland Jourdain, Michel Desjoyeaux nous ont ouvert la voie. Eux ont connu cette époque où le fait de gagner un peu d'argent était l'exception... Alors, même si c'est parfois difficile, on doit se rappeler que nous sommes plutôt des privilégiés. On est arrivé au bon moment. » Dans le même temps, les jeunes pousses montrent de l'étrave, ce qui n'est pas pour lui déplaire : « Dans la voile, on ne peut pas se satisfaire d'a priori. Que des gars arrivent avec d'autres méthodes d'entraînement, une autre approche des avancées technologiques, des ambitions, ne peut que nous faire progresser. »

Alors, si Jérémie avoue encore qu'une certaine dose de souffrance peut être parfois un ressort essentiel pour la gagne, il laisse maintenant transparaître une sérénité nouvelle, celle d'un homme qui a su digérer ses échecs pour en tirer les enseignements. Quand on a touché le fond, et que l'on sait rebondir, on porte forcément un autre regard sur les petites contrariétés qu'amène fatalement une compétition aussi acharnée que la Solitaire du Figaro. « Si je suis repris après avoir été longtemps devant, je ne gamberge plus. Je sais que c'est comme çà, qu'il faut en remettre une couche, c'est tout... » Le compétiteur implacable est toujours présent, mais il dispose maintenant d'une confiance renforcée dans ses capacités... Après tout, c'est peut-être ça, l'état de grâce.

35 ans - Marié, 2 enfants - Né à Landivisiau (29) - Vit à Lorient (56)

Solitaire du Figaro :


Jérémie Beyou en route. Image copyright Alexis Courcoux-Jean-Christophe Marmara/Le Figaro.

12è participation et 50 étapes courues dont :
- 2 victoires générales (2005 - 2011)
- 6 victoires d'étapes (2005 - 2009 - 2011)
- 20 fois dans le Top ten
- 2 fois deuxième
- 2 fois troisième

2011
Préparation Transat Jacques Vabre avec Jean-Pierre Dick sur Virbac-Paprec 3
Victoire Transmanche de l'Aber Wrac'h
2010
Tentative Trophée Jules Verne . Banque Populaire V
7ème Solitaire du Figaro sur BPI
Etapes du Tour de France à la Voile sur Groovederci de Deneen Demourkas
Transat AG2R sur Generali avec Yann Eliès
Préparation Trophée Jules Verne sur Banque Populaire V de Pascal Bidegorry
2009
4ème Transat Jacques Vabre avec Michel Desjoyeaux (Foncia)
1er Cap Istanbul (Foncia)
2 victoires d'étape sur la Solitaire du Figaro (Bernard Paoli)
2ème Record SNSM (Foncia)
2008
Abandon dans le Vendée Globe (Delta Dore)
2007
2ème Calais round Britain race (Imoca 60 Delta Dore)
2ème Trophée Multicoques AS Lease Challenge (trimaran Banque Populaire)
Barcelona World Race avec Sidney Gavignet ab
2006
8ème Transat AG2R avec Vincent Riou
2005
1er Solitaire du Figaro
Champion de France de Course au Large en Solitaire
Champion Orma (trimaran Banque Populaire)
2004
3ème Solitaire du Figaro
6ème Transat AG2R avec Kito de Pavant
2003
4ème Transat Jacques Vabre (avec Vincent Riou - PRB)
2002
Champion de France de Course au Large en Solitaire (Delta Dore)
2001
4ème Solitaire du Figaro
2000
3ème Transat AG2R avec Pascal Bidegorry
1998
1ère participation Transat AG2R avec Gaël le Cléac'h
1997
1ère participation à la Solitaire du Figaro à l'âge de 20 ans

LA SOLITAIRE DU FIGARO - PRECEDENTS MULTI VAINQUEURS

Vainqueurs ayant remporté 3 étapes ou plus dans la même édition : Gilles Le Baud - Patrick Eliès (4) - Lionel Péan - Philippe Poupon - Alain Gautier - Yves Parlier - Armel le Cléac'h - Jérémie Beyou
Doubles vainqueurs : Gilles le Baud - Yves Cornou - Gilles Gahinet - Nicolas Troussel - Armel le Cléac'h - Jérémie Beyou
Triples vainqueurs : Phlippe Poupon - Jean le Cam - Michel Desjoyeaux

BPI, premier groupe indépendant de conseil en ressources humaines et management
Fondé en 1984, BPI est aujourd'hui une entreprise d'envergure internationale présente dans 40 pays et forte de 1800 collaborateurs.

Spécialisé dans la préparation, la mise en œuvre et le pilotage des stratégies de changement de ses clients, entreprises et institutions, BPI a la conviction que le progrès durable ne peut résulter que d'une étroite combinaison entre deux facteurs : l'économique et l'humain.

« La création de BPI est fondée sur l'idée que lorsque des questions humaines sont en jeu, il n'existe pas de solutions « prêt-à-porter »viables dans la durée. Notre objectif est d'aider nos clients à dessiner leur développement, à optimiser leurs performances, à organiser les conditions de restructuration et de croissance, à franchir avec succès le cap des décisions difficiles », Claude Paoli, Président directeur général BPI.


The podium. Image copyright Alexis Courcoux-Jean-Christophe Marmara/Le Figaro.

CLASSEMENT GENERAL AVANT JURY

1 98 BEYOU Jérémie BPI Arrivé en 257h08'41"
2 4 DELAHAYE Fabien PORT DE CAEN OUISTREHAM + 34'43"
3 3 TABARLY Erwan NACARAT + 01h07'59"
4 9 LUNVEN Nicolas GENERALI + 01h11'21"
5 190 ROUXEL Thomas BRETAGNE-CREDIT MUTUEL PERFORMANCE + 01h22'06"
6 79 MEILHAT Paul MACIF 2011 + 01h35'47"
7 ± 92 CHABAGNY Thierry GEDIMAT + 01h46'49"
8 * 192 LAGRAVIERE Morgan VENDEE + 01h48'39"
9 31 PELLECUER Laurent ATELIER D'ARCHITECTURE JEAN PIERRE MONIER + 01h48'56"
10 8 MARCHAND Anthony BRETAGNE-CREDIT MUTUEL ESPOIR + 01h56'13"
11 10 ATTANASIO Romain SAVEOL + 02h10'14"
12 * ± 70 MACAIRE Xavier STARTER ACTIVE BRIDGE + 02h14'29"
13 ± 60 DUTHIL Frédéric SEPALUMIC + 02h30'37"
14 32 HARDY Adrien AGIR Recouvrement + 02h30'58"
15 68 NICOL Jean-Pierre BERNARD CONTROLS + 02h31'21"
16 28 LOISON Alexis Port Chantereyne Cherbourg-Octeville + 02h37'45"
17 5 GREGOIRE Jeanne BANQUE POPULAIRE + 02h40'47"
18 * ± 57 SHARP Phil The Spirit of Independence + 02h42'51"
19 ± 66 JOSCHKE Isabelle Galettes Saint Michel + 02h55'50"
20 48 SVILARICH Etienne Volkswagen Think Blue + 03h10'12"
21 * 26 RUYANT Thomas DESTINATION DUNKERQUE + 03h37'43"
22 64 JOSSIER Nicolas Entreprendre en Pays Granvillais + 04h10'09"
23 96 DROUGLAZET Eric LUISINA + 04h24'06"
24 * 34 DALIN Charlie Keopsys + 04h24'32"
25 17 GOUEZIGOUX Laurent VALORISONS + 04h39'11"
26 ± 16 RICHOMME Yoann DLBC + 04h47'15"
27 6 PERON Eric MACIF 2009 + 04h49'03"
28 72 BIARNES Vincent PRATI'BÛCHES + 04h55'12"
29 2 MORVAN Gildas CERCLE VERT + 05h05'12"
30 ± 11 MONNET Jean-Charles PARIS 15 - Château Peyrat Fourthon + 05h49'26"
31 * ± 59 HUMPHREYS Conrad DMS + 06h14'57"
32 88 RIVET Frédéric VENDEE 1 + 06h46'44"
33 ± 13 MOUREN Jean-Paul GROUPE SNEF + 08h22'34"
34 * ± 23 GOODCHILD Sam Artemis + 09h36'33"
35 95 BOTHUON Michel LES RECYCLEURS BRETONS + 10h18'15"
36 85 LOBATO Francisco ROFF + 10h40'29"
37 93 KING Nigel E-Line Orthodontics + 11h12'42"
38 30 EMIG Marc ENSEMBLE AUTOUR DU MONDE + 11h13'42"
39 * 45 LITTOZ-BARITEL Alexis SAVOIE MONT-BLANC + 11h50'22"
40 * ± 36 PICAULT Sébastien KICKERS + 13h22'50"
41 ± 67 LIVORY Yannig ONE NETWORK ENERGIES + 16h03'04"

Jeremie Beyou
La Solitaire du Figaro