Monday 27 September 2010

WOW Cap Istanbul: It's Necessary to Remain Philosophical



As they wait for the start of 520 mile Ragusa (Sicily) - Athens (Greece) leg, the WOW Cap Istanbul fleet is contemplating the windless race ahead of them. Light winds are again predicted for most of the course. It will be another race to test their patience and skills for difficult weather conditions, on their way to the shores of Peloponnes

520 milles à parcourir dont les quatre cinquièmes en navigation hauturière, une situation météorologique qui annonce un parcours très peu venté, les solitaires vont devoir faire leur les préceptes des Stoïciens et s'armer de patience sur la route qui mènera vers le Péloponnèse. A la bouée de dégagement, c'est Ronan Treussart (Lufthansa) qui prenait la tête de la flotte


Start of the second leg, to Athens. Image copyright Jacques Vapillon/www.jacquesvapillon.com

by Marie Le Berrigaud-Perochon

Final weather reports show that the second leg will be troublesome. Even though it looks like there will be enough wind from the west for the start of the race in the Sicilian shores, it will die down from the first night onwards.

On route to Athens, the Figaro fleet will again experience the Mediterranean charm. These conditions will continue until the gate of Anticythere Island. Past the gate, the fleet will turn toward Falkonera Island and the "climb” will begin. This change of course will take the fleet closer to shore so that they will have to take into account the volatile winds in between the islands as well.

Everything starts all over again

Last gate along the Pire Bay is Flavis Island. In this area, the sailors will also have to stay out of the way of the heavy shipping traffic coming from the Athens harbour.

It seems like the skippers will look for opportunities to execute clever tactics in order to avoid windless holes between the heel of Italy and the Greek shores and manage to break away from their rivals as much as they can.

There was a war of nerves at play in the first leg. In the second leg everything will start from scratch.

In French:

Qui sait à quelle sauce les solitaires vont être mangés sur cette deuxième étape ? A priori, les dernières prévisions météorologiques laissent entrevoir une étape qui traîne en longueur à nouveau. Un léger flux d'Ouest accompagnera la flotte pour quitter les côtes de Sicile, mais dès la première nuit, il devrait mollir sérieusement. Ce qui promet quelques journées difficiles pour rejoindre les côtes du Péloponnèse et l'île d'Anticythère, première marque de parcours vers Athènes. Une fois passée cette première marque, la flotte montera alors sur l'île Falkonera, une des îles Saroniques.


Start of the second leg, to Athens. Image copyright Jacques Vapillon/www.jacquesvapillon.com

A la navigation en haute mer, propice à des choix stratégiques affirmés, devrait donc succéder une navigation plus proche des côtes où les s olitaires vont devoir apprendre à composer avec les dévents des îles, les perturbations du relief. Dernière marque à virer en baie du Pirée, l'île Flavis permettra surtout aux solitaires de se tenir à l'écart du trafic maritime intense au départ de la capitale de la Grèce. Mais auparavant, il aura fallu venir à bout des cent derniers milles de la course, qui risquent d'être tordus à souhait. Bref ! Une étape qui, au vu des prévisions météorologiques, pourrait creuser des écarts considérables si, par malheur, des concurrents restaient englués dans des bulles sans vent entre la botte Italienne et la péninsule Grecque. Mais la première étape promettait déjà de tels dangers et l'on a vu ce qu'il en était, tout au moins pour les bateaux aux avant-postes. Pour ceux-là, c'est comme un d& eacute;part de zéro.

Départ mouvementé

Il y a des jours comme çà, où tout va de travers. Le vent d'Ouest, sans être très fort, avait dimanche laissé sur le plan d'eau un clapot court qui prenait un malin plaisir à faire déraper les bouées mouillées par le comité de course. C'est donc avec un léger retard d'une trentaine de minutes que la procédure était lancée. De même, à la marque de dégagement, c'est le catamaran de la direction de course qui faisait office de bouée.


Start of the second leg, to Athens. Image copyright Jacques Vapillon/www.jacquesvapillon.com

Au top départ, toute la flotte était concentrée au bateau comité et d'emblée Jeanne Grégoire (Banque Populaire), Gildas Morvan (Cercle Vert) et Eric Drouglazet (Luisina) prenaient le meilleur départ. Légèrement à leur vent, mais en deuxième rideau, Ronan Treussart et Damien Guillou (Solidarité Mutualiste) viraient immédiatement, imités aussitôt par Jeanne Grégoire et Erwan Tabarly (Nacarat). Ce bord à terre allait se révéler particulièrement judicieux et Ronan Treussart, décidément bien inspiré sur les premiers bords, puisque déjà au départ de Hyères, il pointait aux avant-postes et se détachait de ses poursuivants.

A l‘arrivée sur le catamaran qui faisait office de marque au vent, les choses se compliquaient : nombre de concurrents ayant sous-évalué l'influence du courant généré par le vent, se trouvaient contraints de virer de bord et de revenir bâbord amure. Ronan Treussart, le premier engageait ainsi deux petits virements de bord pour passer la marque sans difficulté, tant son avance était confortable. Derrière lui, c' était une autre musique et au sein de cette flotte compacte, plusieurs collisions étaient évitées de justesse grâce à l'habileté des solitaires, mais non sans force protestations. Quelques coureurs perdaient gros dans l'affaire, tel Eric Drouglazet coincé entre deux concurrents arrêtés ou bien encore Eric Péron (Skipper Macif 2009) comme Anthony Marchand (Espoir Région Bretagne). Rapidement, toute la flotte envoyait le spi et commençait sa longue descente vers la pointe de la Sicile. Rien de tel qu'un long bord de portant pour se remettre de ses émotions.

WOW Cap Istanbul