Thursday, 14 October 2010
La Route du Rhum - La Banque Postale: Amazing Monohulls!
If the legendary achievements in the Route du Rhum were born in multihulls, the monohulls, of which the 60 foot IMOCAS are the most proud amabassadors, aren't at rest. Since 1994, their first participation in the Queen of Transats, these ocean racers, arranged for solo sailors, bring the course to life. Led by sailors who count amongst them the top offshore sailors, they hold the public spell-bound
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), © Chris Lewis / Virbac-Paprec Sailing Team
by Régis Lerat
Si la légende de la Route du Rhum est née dans le sillage des multicoques, les monocoques, dont les 60 pieds IMOCA sont les plus fiers ambassadeurs, ne sont pas en reste. Depuis 1994 et leur première participation à la reine des transats, ces coursiers océaniques taillés pour le solitaire animent la course aux premières loges. Menés par des marins comptant parmi les plus belles figures du grand large, ils tiennent le public en haleine.
Gathering of the 2010 skippers in Paris. Image © AFP.
Derrière l'acronyme anglais IMOCA (Association internationale de la classe des monocoques 60 pieds Open), se cache une des classes les plus dynamiques dans le paysage de la compétition à la voile. Fondée en 1991, elle participe à la mise en oeuvre du championnat du monde de courses océaniques comme le Vendée Globe et la Route du Rhum-La Banque Postale. Les monocoques de 60 pieds IMOCA (18,28 m) deviennent au fil de ces épreuves en « solo majeur » le symbole des conquêtes maritimes où l'aventure humaine et la performance l'emportent toujours.
Crowds line the cliffs to see the sailors off, © AFP.
Puissance et performance
Conçus pour la navigation au portant, ces monocoques puissants dotés de carènes planantes, prennent, dans le milieu des années 1990, des airs de soucoupes volantes, en raison de leur très grande largeur (presque 6 mètres). Depuis quelques années, les architectes reviennent à des mensurations plus raisonnables et mettent désormais l'accent, dans un souci de sécurité et de fiabilité, sur la polyvalence et la performance sous toutes les allures. Pour autant, l'innovation technologique domine toujours dans la conception et la mise au point de ces laboratoires flottants en perpétuelle évolution.
Large multihulls in St Malo. Image copyright Pen Duick.
En 1994, l'engouement pour cette nouvelle classe Open se mesure à l'aune du très beau plateau réuni sous les remparts de la cité corsaire. Pour preuve : les monocoques de 60 pieds sont aussi nombreux que leurs cousins multicoques ! Sur l'eau, ils font merveille comme en témoigne la 3è place au classement général d'Yves Parlier vainqueur dans sa catégorie. Depuis ce beau fait d'armes, les IMOCA vont toujours mener des chevauchées océaniques tambour battant et participer à révéler les plus grands noms de la course au large. Thomas Coville en 1998, Ellen MacArthur en 2002, Roland Jourdain en 2006 : la liste de ceux qui inscrivent la Route du Rhum dans cette série à leur palmarès en dit long sur la vitalité de la classe.
Neuf inscrits dont trois neuf
Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), © MICHON NICOLAS.
Esprit de compétition, innovation, optimisation : tous les ingrédients sont réunis pour repousser toujours plus loin les horizons maritimes. Pas étonnant donc qu'au départ de leur 4è Route du Rhum, les IMOCA affichent la forme des grands jours avec neuf skippers sur les rangs. Parmi eux, Michel Desjoyeaux (Foncia), Vincent Riou (PRB) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) alignent de nouveaux prototypes au top. De quoi assurer une course haletante et passionnante dans cette catégorie phare où l'on retrouve également Armel Le Cleac'h (Brit Air), Christopher Pratt (DCNS 1000), Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), Kito de Pavant (Groupe Bel), Marc Guillemot (Safran) et Roland Jourdain (Veolia Environnement).
La Route du Rhum - La Banque Postale