Tuesday, 8 March 2011
BWR: L'elastique...
Jean-Pierre Dick on board Virbac Paprec 3. Image copyright Yvan Zedda/Sea&Co.
par Anne-Charlotte Meyer
Comme prévu à l'approche de l'anticyclone, Virbac-Paprec 3 est ralenti. JP et Loïck passent beaucoup de temps à la table à cartes pour choisir la bonne route. Le juste milieu, ou la voie du milieu, ne doit pas trop se rapprocher du centre de haute pression où il n'y a pas de vent, mais ne doit pas non plus trop s'en écarter au risque de faire trop de route. Mapfré en profite pour revenir avec des moyennes plus élevées.
JP à la vacation officielle
« Nous allons passer à l'Est de l'anticyclone, et le vent va diminuer. Mapfré va se rapprocher et nous ne savons pas trop l'écart qu'il va y avoir à la sortie de ces phénomènes. Ca va faire un effet d'élastique. Il va se détendre et j'espère qu'il va se retendre après.
Le moral est bon : nous somme! s en tête de la course, nous avons un bon bateau et la course est bien entamée. On commence à voir le bout et ce qu'on veut : c'est la gagner cette course ! Même si on va rentrer dans des zones de vents moins forts, nous allons essayer de faire glisser le bateau au mieux. Ce qui nécessite d'être sur le pont, de manœuvrer, ça nous occupe pas mal finalement.
Dans la mesure où on nous suit, on est plutôt content. MAPFRE peut faire une variante dans l'option que nous avons prise et gagner du temps… Mais s'ils avaient pris une trajectoire opposée, nous aurions plus serré les fesses ! L'Atlantique Sud est traditionnellement dans les remontées un endroit où l'on peut revenir sur les autres. Bien sûr, il y a aussi la Méditerranée, Gibraltar…Mais je pense que l'Atlantique Sud est un élément important pour gagner cette course. »
Classement à 15h
1. Virbac-Paprec 3 à 5 564 milles de l'arrivée
2. MAPFRE à 243 ! milles du leader
3. Renault à 1 475 milles du leader
Virbac Paprec 3
Barcelona World Race