Yann Eliès and Groupe Quéguiner - Leucémie Espoir. Image copyright Alexis Courcoux
par Rivacom
Ce dimanche, en fin de matinée, Yann Eliès et les seize autres concurrents de la 5e édition de la Solo Basse-Normandie ont rejoint Deauville au moteur après que la direction de course a décidé de stopper l'épreuve aux alentours de 5 heures, la faute à un vent évanescent, voire inexistant. Le classement a donc été établi à partir du dernier pointage officiel effectué, hier après-midi, au niveau du Fort de l'est, en rade de Cherbourg. Le skipper de Groupe Quéguiner - Leucémie Espoir termine ainsi à la quatrième place, un peu déçu de sa performance mais néanmoins content d'avoir pu prendre quelques marques en Manche avant le coup d'envoi de la Solitaire du Figaro - Eric Bompard, dont les étapes vont le faire traverser cette zone à maintes reprises le mois prochain.
Yann Eliès on board Groupe Quéguiner - Leucémie Espoir. Image copyright Alexis Courcoux
Cette 5e édition de la Solo Basse-Normandie aura clairement été marquée par le petit temps. Car si, vendredi soir, le skipper de Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir et les autres ont quitté Granville avec un peu de pression dans leurs voiles, le vent s’est littéralement écroulé, quelques heures plus tard, à hauteur de Carteret. Dès lors, les marins ont bataillé ferme pour faire avancer les machines, surtout qu’en cette période de grandes marées, les courants ont franchement corsé la donne. « Samedi, au lever du jour, nous avons passé la pointe de la Hague avec un maximum de jus - cinq nœuds ! - mais ensuite, nous avons un peu galéré pour aller jusqu’à Cherbourg. Dans l’après-midi, nous avons retouché un peu de pression mais c’est de nouveau tombé peu après » a indiqué Yann Eliès, à son arrivée au ponton, à la mi-journée.
De fait, après avoir fait route au près, dans de tous petits airs, en direction de la baie des Veys, lui et les autres ont été contraints de mouiller après la renverse des courants, au large de Grandcamp-Arromanche, pour ne pas reculer. Et si la direction de course a imaginé, un temps, réduire le parcours à la bouée de Ouistreham, la situation météo ne lui a finalement pas laissé d'autre choix que de jeter l’éponge et de demander aux coureurs de rejoindre Deauville au moteur afin d’être dans les temps pour l’ouverture des portes du port, à 11 heures ce matin.
De fait, après avoir fait route au près, dans de tous petits airs, en direction de la baie des Veys, lui et les autres ont été contraints de mouiller après la renverse des courants, au large de Grandcamp-Arromanche, pour ne pas reculer. Et si la direction de course a imaginé, un temps, réduire le parcours à la bouée de Ouistreham, la situation météo ne lui a finalement pas laissé d'autre choix que de jeter l’éponge et de demander aux coureurs de rejoindre Deauville au moteur afin d’être dans les temps pour l’ouverture des portes du port, à 11 heures ce matin.
Du repérage pour la Solitaire
Yann Eliès looks forward to La Solitaire du Figaro, where he is seeking an unprecedented third overall victory in a row. Image copyright Alexis Courcoux
Si ce scénario a finalement fait les affaires de Paul Meilhat, le récent vainqueur de la Transat AG2R – La Mondiale, qui occupait la tête de la flotte à Roches NW, dans la passe est de la rade de Cherbourg, où le dernier pointage officiel a été effectué et à partir duquel le classement général de l’épreuve a finalement été établi, il s’est révélé un peu frustrant pour Yann Eliès qui, après un début de cour se en demi teinte, avait cependant réussi à revenir dans le match pour le podium. « C’est la première fois où je ne me suis pas retrouvé aux avant-postes dès le début. Et pour cause, sur le premier bord de près, j’ai fait une mauvaise option j’ai pris directement trois ou quatre milles de retard » a détaillé le double vainqueur de la Solitaire du Figaro, qui s’adjuge ainsi la quatrième place.
« Tout ne s’est pas vraiment passé comme je voulais. J’ai un peu subi toute la course. Vu de derrière, c’est plus dur mais finalement, c’est bien aussi que j’apprenne à me retrouver dans ce type de situation. Il faut je sois un peu moins impatient à certains moments. J’ai voulu tenter des coups un peu trop rapidement. J’ai aussi mis un peu de temps à me familiariser avec les conditions de navigation en Manche où le courant est déterminant. Dans ma pile de choix, j’avais mis le vent comme facteur décisif alors que ça aurait dû être le courant » reconnait le Costarmoricain, pestant par ailleurs un peu contre lui pour avoir talonné à la proximité de Roche Biéros, face au cap Levi.
« En passant la pointe, j’ai touché un peu bêtement. Ca m’a un peu refroidi et déçu. Je pense que ce n’est pas trop grave. On en saura un peu plus demain, quand on sortira le bateau de l’eau. Il n’empêche que je suis quand même content d’avoir participé à cette course parce qu’elle m’a permis de me mettre un peu en configuration pour une bonne partie de la Solitaire du Figaro. Elle était parfaite pour se formater à la navigation en Manche » a conclu Yann qui effectuera, ce soir, le convoyage de son bateau vers Caen avant de le faire entrer en chantier pour dix jours.
« Tout ne s’est pas vraiment passé comme je voulais. J’ai un peu subi toute la course. Vu de derrière, c’est plus dur mais finalement, c’est bien aussi que j’apprenne à me retrouver dans ce type de situation. Il faut je sois un peu moins impatient à certains moments. J’ai voulu tenter des coups un peu trop rapidement. J’ai aussi mis un peu de temps à me familiariser avec les conditions de navigation en Manche où le courant est déterminant. Dans ma pile de choix, j’avais mis le vent comme facteur décisif alors que ça aurait dû être le courant » reconnait le Costarmoricain, pestant par ailleurs un peu contre lui pour avoir talonné à la proximité de Roche Biéros, face au cap Levi.
« En passant la pointe, j’ai touché un peu bêtement. Ca m’a un peu refroidi et déçu. Je pense que ce n’est pas trop grave. On en saura un peu plus demain, quand on sortira le bateau de l’eau. Il n’empêche que je suis quand même content d’avoir participé à cette course parce qu’elle m’a permis de me mettre un peu en configuration pour une bonne partie de la Solitaire du Figaro. Elle était parfaite pour se formater à la navigation en Manche » a conclu Yann qui effectuera, ce soir, le convoyage de son bateau vers Caen avant de le faire entrer en chantier pour dix jours.