Nantes-Saint Nazaire - E. Leclerc racing at Douarnenez. Image copyright
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par APCC Voile Sportive media
Après 3 jours de régate à Douarnenez dans de très belles conditions Nantes-Saint Nazaire – E. Leclerc prend la 5ème position au classement général de l’Iroise Cup. Un résultat provisoire en demi-teinte, avec des manches en dents de scie qui ont surtout montré que l’équipage de Nantes-Saint Nazaire était capable de jouer aux avants-postes.
Aujourd’hui, pour cause de conditions météo difficiles, le grand parcours de 150 milles a été réduit à 70 et avancé à 10h. Le comité de course a préféré ne pas envoyer la flotte sur une navigation de nuit alors qu’un coup de vent était prévu. Résultat, les bateaux arriveront à Camaret dès ce soir et enchaîneront demain, mercredi, sur une nouvelle journée de parcours techniques.
Nouveau décor, donc, après les conditions de vent légères qu’ont rencontré les marins ces trois premiers jours. Peu de vent, et surtout oscillant, difficile, « à s’arracher les cheveux » comme le dit avec humour la tacticienne du bord, Camille Lecointre.
Des conditions qui ont permis à l’équipage de sortir son épingle du jeu lors du grand côtier de dimanche où il prend la seconde place à moins de 5 secondes du premier ; ou sur le dernier parcours technique de vendredi où il finit troisième. Et puis de faire des résultats moins satisfaisants : « A 8 bateaux ça distribue vite, la moindre erreur tactique coûte cher au classement car il n’y a pas beaucoup d’écart entre les concurrents », explique Gildas Mahé, régleur de grand-voile.
Pour autant l’ambiance à bord est excellente, « plus zen » que l’an passé nous souffle-t-on. Peut-être parce que dans tous les domaines la progression est flagrante ? Que ce soit au niveau des manœuvres, de la vitesse ou encore de la cohésion l’équipage, « on a passé un cap… mais les autres aussi ! La concurrence est dure ! » ironise Gildas. Il ne manque donc plus grand-chose pour acquérir la régularité et jouer systématiquement aux avant-postes.
Certes 3 jours de régate ont déjà eu lieu, mais l’épreuve est loin d’être finie. D’abord parce qu’aujourd’hui beaucoup de choses peuvent se passer sur le grand parcours coefficient 3. Et ensuite parce qu’il restera encore 5 jours de parcours techniques.
D’ici là on s’attend à avoir de belles images des M34 dans la mer d’Iroise sur un parcours où les bateaux risquent de faire exploser les compteurs dans des conditions qui s’annoncent musclées avec un aller sous spi de Douarnenez à l’occidentale de sein, puis au sud de Molène et un retour à Camaret au près ouvert dans un vent forcissant. Du côté tactique, « les routages font aller tout droit… mais dans ce cas-là il faut se méfier des routages ! » nous confie Gildas. Si la fin risque d’être moins facile, cela n’en reste pas moins « un bon programme de nav pour préparer le tour ».