Monday, 14 March 2011
Les staristes Guillaume Florent et Pascal Rambeau remportent la Bacardi Cup
Guillaume Florent et Pascal Rambeau. Image copyright Jean-Marie Liot/DPPI/FFVoile.
par Effets Mer
Guillaume Florent et Pascal Rambeau ont remporté hier soir dans la baie de Biscayne (Miami) la Bacardi Cup. Il s’agit d’un authentique exploit puisque cette épreuve, la plus ancienne du circuit olympique, n’avait vu jusqu’alors qu’un seul européen y ébrécher la domination nord-américaine en 84 éditions. Cette classique est une référence non seulement en raison de son acte de naissance mais aussi de la quantité de Staristes qui s’y opposent : 95 inscrits pour cette édition 2011 dont beaucoup des meilleurs spécialistes mondiaux à l’image du suédois Frédérik Loof, médaille de bronze à Pékin et double champion du monde de Star ou encore le polonais Mateusz Kusznierewicz, champion olympique de Finn passé au quillard olympique. Sous l’œil de leur entraîneur Bertrand Dumortier, Guillaume (Gravelines GVLS) et Pascal Rambeau (ASPTT La Rochelle) ont joint le suspens au résultat en décrochant leur victoire dans le dernier bord de l’ultime manche ! « Hier matin, nous étions derrière l’irlandais et cinq bateaux pouvaient gagner – commente Pascal – et c’est dans le dernier bord que nous avons passé l’irlandais ! ». Preuve qu’en Star aussi le French Flair est capable de damer le pion au flying spirit irlandais !
Interview
Guillaume Florent et Pascal Rambeau. Image copyright Jean-Marie Liot/DPPI/FFVoile.
Pascal Rambeau : « Pour nous, c’est une victoire de prestige car c’est la plus vieille des épreuves des classes olympiques. Jusqu’à maintenant seul un européen l’avait gagné. Il s’agissait d’un portugais et à deux reprises. En dehors de lui toutes les éditions étaient revenues à des nord-américains. Nous sommes donc les premiers français à l’emporter. C’est un peu comme la Coupe de l’América qui est resté plus d’un siècle aux Etats-Unis… C’est le résultat de notre travail effectué depuis l’automne. On a gagné sur la dernière manche. Hier matin nous étions deuxièmes à un point de l’Irlandais et cinq bateaux pouvaient gagner. Tout s’est donc joué dans une dernière manche cafouilleuse. Deux heures de régates dans des petits airs. A la première bouée on vire en 2ème position et ensuite on reste trois à jouer la victoire. Et dans le dernier bord on passe l’irlandais ! Du grand Miami… C’est franchement une victoire au finish et même dans les 500 derniers mètres. C’est paradoxal car en janvier nous avions parfois mieux navigué en faisant de jolis coups. Là on n’a rien fait d’exceptionnel mais on n’a commis aucune erreur. C’était la bonne méthode pour gagner ici »
Bacardi Cup